Nom de l’auteur/autrice :JONAS

28È SESSION DU COMITE DES DROITS DES PERSONNES HANDICAPEES : LE RAPPPORT INITIAL DU TOGO EXAMINE A GENEVE

Le comité des droits des personnes handicapées des Nation Unies a examiné, le 17 mars 2023, dans le cadre de sa 28ème Session à Genève, le rapport initial du Togo sur les droits des personnes handicapées soumis en2016. Pour la circonstance, la délégation togolaise a été conduite par Mme Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation qui avait à ses côtés, son excellence Yackoley K. Johnson, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Togo auprès de l’Office des Nations Unies. Le rapport soumis a mis en évidence les mesures prises par le Gouvernement pour améliorer l’accès des personnes handicapées à l’éducation, à l’emploi, à la santé et aux services sociaux. Dans sa déclaration liminaire, Mme Apédoh-Anakoma a félicité la présidente du Comité pour son élection et souligné l’engagement du gouvernement togolais à promouvoir les droits des personnes handicapées. Elle a relevé que le Togo a ratifé la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées et a mis en place diverses mesures et initiatives pour garantir, protéger et promouvoir les droits des personnes handicapées, le 1er mars 2011. Dans la même déclaration, elle a reconnu que malgré les progrès accomplis, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la protection et la promotion de ces droits. Pour ce faire, elle a passé en revue les dispositions législatives, institutionnelles et administratives qui garantissent le respect des principes d’égalité et de non-discrimination en matière de handicap. Elle a indiqué que le Togo a soumis son rapport initial en 2016, et rassuré que les principes d’égalité et de non-discrimination sont garantis sur le plan constitutionnel, législatif, institutionnel et administratif, y compris en matière de handicap. Le gouvernement togolais a également pris des mesures pour offrir des aménagements procéduraux aux personnes handicapées pour leur garantir l’accès aux systèmes judiciaire et administratif. Il a sensibilisé les magistrats, les forces de l’ordre et le personnel judiciaire aux droits des personnes handicapées. En outre, la loi togolaise reconnaît les recours administratifs et judiciaires et le droit à réparation pour les femmes et les filles handicapées victimes de discrimination fondée sur le handicap. Malgré les progrès réalisés, le Gouvernement reconnaît qu’il y a encore une marge de progression et souhaite obtenir des orientations et des recommandations du Comité pour améliorer le système de réduction de la vulnérabilité des personnes handicapées au Togo.  Le rapport a été bien accueilli par les membres du comité qui ont félicité le gouvernement togolais pour ses efforts en faveur des personnes handicapées. Toutefois, plusieurs préoccupations ont été soulevées par les acteurs présents dans la salle à la phase des débats. La délégation togolaise a apporté des réponses aux questions posées. Il convient de souligner que les échanges entre la délégation togolaise et le Comité ont essentiellement porté sur les stigmatisation et le non-discrimination des personnes handicapées, ainsi que le travail, l’emploi et la protection. La question de la mobilité et l’accessibilité des personnes handicapées aux moyens de transport et bâtiments publics, la scolarisation et la formation professionnelle, l’accès aux services de justice et l’assistance en cas de crise et catastrophe ont été aussi évoqués. Le gouvernement a réitéré son engagement en faveur de l’amélioration de la situation des personnes handicapées dans le pays et a reçu les félicitations des membres du comité pour ses efforts en la matière. Cette présentation marque un pas important vers une prise de conscience plus large de la situation des personnes handicapées au Togo.  

APPUI À L’INCLUSION DES ENFANTS ET JEUNES HANDICAPÉS AU TOGO : Les acteurs du réseau FETAPH formés sur les outils de suivi-évaluation

Une trentaine d’acteurs, représentants des associations membres et organisations partenaires de la FETAPH a suivi, du 20 au 22 janvier 2020 au centre CIFEX à Lomé, une formation d’appropriation et d’évaluation des outils de suivi-évaluation. L’exercice vise l’utilisation efficace de ces outils pour capitaliser les actions, les projets et programmes que la FETAPH entend mettre en œuvre. Cette formation se situe dans le cadre de la mise en œuvre du plan de développement organisationnel de la FETAPH issu de son diagnostic réalisé en 2018 et devant couvrir la période 2018-2022. En effet, ce plan de développement quinquennal prend en compte trois axes d’orientation à savoir : l’harmonisation du dispositif organisationnel aux normes statutaires, aux valeurs et aux besoins de la FETAPH ; le développement de mécanismes en management stratégique ; et la promotion de dispositifs internes et de compétences de renforcement des capacités. Par rapport à l’axe 2, l’une des actions prioritaires pour stimuler le management stratégique de la FETAPH est l’élaboration et la mise en œuvre des outils de planification, de suivi-évaluation et gestion de qualité. Dans le cadre de ce 2e axe, un consultant a été recruté par la FETAPH, avec pour mission d’élaborer et de proposer des outils censés stimuler le management stratégique du réseau. M. Brice Badjo, le consultant désigné, a entretenu les séminaristes sur divers aspects ayant trait au suivi-évaluation. les thématiques: « suivi, évaluation, redevabilité et apprentissage », « l’outil de planifcation et de suivi des progrès », « l’outil de rapportage trimestriel », « les astuces pour travailler dans le World et Excel », « l’outil base des indicateurs », etc. En ouvrant l’atelier, Mme Lamatou Allokpenou, cheffe de projet à la FETAPH, s’est dite convaincue que cette formation leur permettra de s’approprier ces outils, et de mieux renseigner les partenaires. La résultante, au bout de compte, est de capitaliser les actions, les projets et programmes que le réseau entend mettre en œuvre. Il faut dire que le consultant Badjo assure non seulement la formation, mais aussi va accompagner la FETAPH, la direction de programme en particulier, à travers un coaching.

EXÉCUTION DU PROJET « EMPLOI DÉCENT POUR PERSONNES HANDICAPÉES »Un atelier dresse le bilan annuel 2019 et pose les perspectives

Le projet « Emploi décent pour personnes handicapées », mis en œuvre par la FETAPH en 2017 était au centre d’un atelier qui a regroupé, les 10 et 11 février 2020 au relais de la Caisse, les parties prenantes, chargées de dresser le bilan annuel des activités pour mieux planifier les tâches pour le compte de l’année 2020. Cet atelier consacré à la « revue annuelle des activités de 2019 et à la planification des activités de 2020 », et organisé par la FETAPH, a regroupé les représentants des associationsmembres de la Fédération et les organisations partenaires et étatiques. A l’occasion, les participants ont dressé le bilan des activités de la deuxième année (2019) de mise en œuvre du projet et planifié les activités de la 3e année 2020. Ils ont réfléchi sur les avancées obtenues et les défs, tout en s’attelant à faire des propositions en vue de l’atteinte des objectifs du projet. Dans son intervention de circonstance, le 1er vice-président de la FETAPH, M. Damobe Tchirktema, a salué les acteurs qui ont œuvré pour la mise en œuvre de ce projet. Pour sa part, M. Komi Atchou, représentant le directeur des personnes handicapées, a exhorté les participantsà donner le meilleur d’eux-mêmes, afin que les travaux aboutissent à des concluions satisfaisantes.Le projet « Emploi décent pour personnes handicapées » est fnancé par la Coopération allemande (BMZ), l’ONG allemenade CBM et piloté par la FETAPH. Il vise à contribuer à l’amélioration des conditions socioéconomiques des personnes en situation de handicap au Togo.

Protection des droits des enfants handicapés : Les communautés à la base formées pour un changement d’attitude

A l’initiative de la Fédération togolaise des associations de personnes handicapées (FETAPH), une séance d’échanges sur les problèmes spécifiques des enfants handicapés a réuni, le 10 janvier 2020 au centre d’écoute de Novissi à Lomé, diverses personnalités de la région Lomé-Commune relevant des communautés engagées pour cette cause. Il a été question de réfléchir et de trouver les voies et moyens pour une prise en charge appropriée des enfants handicapés, mais aussi de former les communautés à la base pour un changement d’attitude vis-à-vis de ces enfants.En effet, si de nature, tous les enfants sont des êtres vulnérables, certaines catégories d’entre eux, dont les enfants handicapés, se trouvent doublement vulnérables, du fait de leur état d’enfant, d’une part, et de la situation particulière qu’ils traversent, d’autre part. Protéger ces enfants demande une attention particulière et implique que des dispositions supplémentaires et spécifiques soient prises pour leur donner la chance de jouir de leurs droits fondamentaux au même titre que les autres enfants, de s’épanouir, de se développer harmonieusement et d’apporter la contribution à leur communauté, en fonction de leurs capacités. Ainsi cette rencontre a-t-elle constitué un cadre d’échange en vue de mieux appréhender les difficultés que rencontrent ces enfants dans les différentes localités. Elle a permisd’identifier les approches de solutions endogènes pouvant leur permettre de grandir dans un environnement qui assure leur protection. Pour le président de la FETAPH, M. Komivi Ayassou, au plan textuel, le gouvernement a fait des efforts pour que dorénavant, toutes les politiques sectorielles soient inclusives. Il en est demême pour les programmes spécifiques destinés à rectifier les inégalités et préjugés. Cependant des difficultés subsistent encore dans la mise en œuvre des textes de loi et programmes spécifiques. La présente rencontre devrait, selon lui, élucider les besoins spécifiques des enfants sur la base des expériences individuelles etcommunautaires des participants, tout en proposant des solutions endogènes. A l’ouverture de la réunion, Mme Marguerite Akoura Kama-Djonna, directrice del’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, après avoir félicité la FETAPH pour cette initiative, a émis le vœu que la rencontre permette « d’outiller les membres des organes fédérateurs, notamment ceux de la région Lomé-Commune, à la prise en compte des besoins spécifiques des enfants handicapés dans leurs interventions.

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